vendredi 3 février 2012

Troisième étape : Arrivée sur Zagreb.

Nous étions deux étudiants Français dans l'avion à venir pour un semestre d'études à Zagreb. Nous avons été accueillis par Davor, le responsable de l'agence qui fait le lien entre l'université de Zagreb et les étudiants étrangers.

Davor s'occupe de nous trouver un appartement, de venir nous chercher à l'aéroport, de nous faire remplir les papiers aux poste de police pour dire que nous sommes en Croatie, de nous prendre des abonnements bus et téléphone, etc.
C'est un fait un vrai service administratif qui nous est proposé, et c'est très agréable étant donné que le croate est difficilement compréhensible.

Anecdote : La première remarque du 1er Français que j'ai croisé en Croatie a été "Punaise, ça à l'air pourri, je pense qu'il n'y a rien à faire ici. Heureusement que j'ai le wifi dans mon appart'". Je lui ai demandé si le pays d'arrivée (la Croatie) avait été son choix et il m'a répondu 1- Oui, 2- J'adore voyager.
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Davor devait donc nous emmener dans nos appartements respectifs. On est d'abord allé emmener l'autre Français, qui habite avec trois autres Français.

Pour gagner du temps, nous sommes tous allés au poste de police, de l'autre côté de la rue. En Croatie, lorsqu'on arrive, on doit se déclarer à un poste de police le plus vite possible pour dire que l'on est dans le pays.

Je ne ferai qu'une remarque : ça fait TRÈS bizarre de se faire traiter en étranger. Étranger au sens où on n'est les bienvenus dans le pays que si l'on montre patte blanche (être non terroriste, certificat de scolarité, avoir de l'argent sur son compte). Une fois que l'on a certifié ces données, on a le droit de rester 90 jours sur place. Après, ou on part pendant 6 mois, ou on s'occupe de faire un visa. Le visa n'étant pas indispensable si on reste en Croatie au delà des 90 jours, mais obligatoire si on se promène dans les pays adjacents. En effet, sans visa, si on va faire un tour à Vienne ou n'importe quelle autre ville, lorsqu'on passe la douane en sens inverse, si le policier n'est pas de bonne humeur et si l'on n'a pas de visa, on peut ne pas pouvoir re-rentrer en Croatie...

Voici les bureaux style années 60. ça donne envie...

La troupe de Français et Davor en train de se concerter pour remplir les bonnes fiches.

On a mis deux heures pour 4 autorisations de 90 jours sur le territoire. Tout ceci est bien loin de la libre-circulation que je connais au sein de l'U.E. et sincèrement, ça ne donne pas envie de se retrouver dans la même situation en France.


Ensuite, arrivée dans ma colocation. J'ai trois colocataires : un Brésilien, un habitant des Açores (parlant aussi portuguais) et une Française. Tous sont sympas et propres. Voici ma chambre (la plus petite comme je suis arrivée la dernière).

1 commentaire:

  1. AHAH les français à l'étranger, c'est toujours une grande source d'émerveillement. Je suis contente de savoir que tes collocs sont potty-trained, contrairement à certaines personnes de l'internat en hypo (mais je ne tiens pas à raviver en toi des images peu ragoutantes). Je suis aussi contente que tu aies des gens qui parlent portugais dans ton appart, ça doit faire du bien après ces années d'exil en France, de retrouver un peu de ton peuple. BANZAI.

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